Ce que la médecine chinoise a mis en évidence, de façon pragmatique, il y a bien longtemps, est maintenant prouvé scientifiquement.
Oui, le thé, en particulier les thés non fermentés (le thé vert et le thé blanc) ou faiblement fermentés (Oolong ou Wu long) possèdent des vertus médicinales incroyables.
Voici un très bref aperçu des études les plus récentes sur les bienfaits du thé.
Les polyphénols antioxydants du th??.
– Une des raisons des nombreuses vertus du thé est sa teneur en polyphénols antioxydants. Dans les thés verts, les thés blancs et les thés bleu-vert (Oolong ou Wu long) les polyphénols majeurs sont appelés catéchines (épicatéchine, épigallocatéchine ou EGCG).
Découverte dans les fruits de l’acacia à cachou (Acacia catechu) d’où son nom, la catéchine est une molécule de la famille des flavonoïdes (polyphénols). Puissants antioxydants, les catéchines aident à prévenir de nombreuses maladies.
Voici quelques-uns des nombreux effets bénéfiques prouvé scientifiquement des thés verts, thés blancs et thés bleu-vert (Oolong ou Wu long) sur la santé :
– Actions anticancéreuses (6, 17), notamment pour les cancers du sein (2, 5, 9), de la prostate (13,14), de l’estomac (1), du colon et de la peau (7,8). Concernant le cancer du poumon, l’effet protecteur du thé vert est controversé. (15, 16,18)
–Réduction de l’hypertension et prévention de l’athérosclérose et maladies cardio-vasculaires (19,20).
– Diminution du mauvais cholestérol (LDL-cholestérol,).
– Activité « brûle graisses », en stimulant la lipolyse l’utilisation des graisses par les adipocytes (cellules graisseuses) matures et anti obésité, en inhibant le développement de nouveaux adipocytes (3).
– Renforcement de la densité osseuse.(26)
– Protection contre les caries dentaires.(27)
– Lutte contre le vieillissement de la peau, prévention de l’apparition et réduction des rides et ridules (inhibition des enzymes qui dégradent l’élastine et le collagène). (25)
– Réduction de la glycémie (taux de sucre dans le sang) et du risque de diabète de type 2 (4).
– Diminution du risque d’arthrite et de polyarthrite rhumatoïde. (21)
– Dans la médecine traditionnelle chinoise, le thé blanc est conseillé aux personnes qui souffrent d’arthrose, d’ostéoporose, de diabète ou de problèmes cardio-vasculaires.
Aujourd’hui, les polyphénols du thé sont des candidats prometteurs pour le traitement des cancers. (10, 11, 12)
La théanine
L’autre molécule active du thé et dont l’effet est bénéfique pour la santé est la théanine. Elle est présente dans tous les thés (thés verts, thés blancs, thés noirs, thé Pu’erh, thé Oolong).
Des études en laboratoire ont démontré les effets suivants :
– Réduction du stress mental et physique. (22)
– Effet relaxant. (23)
– Protection des neurones (cellules du cerveau). (24)
Références bibliographiques
– (1) Hyunseok Kang, département de médecine de l’hopital St.Luke’s-Roosevelt, université Columbia, New York, USA. Publié dans « Epidemiology and Health » en 2010.
– (2) Can-Lan Sun, centre du cancer, université du Minnesota, Minneapolis, USA. Publié dans « Carcinogenesis » en 2006.
– (3) Jörn Söhle, Beiersdorf AG, département « soins de la peau », Hamburg, Allemagne. Publié dans « Nutrition & Metabolism » en 2009.
– (4) Julija Josic, hôpital universitaire de Lund, Malmö, Suède. Publié dans Nutrition Journal en 2010.
– (5) Maki Inoue-Choi, division « épidémiologie et santé », école de santé publique, université du Minnesota, Minneapolis, USA. Publié dans Int J Mol Epidemiol Genet. en 2010.
– (6) Yun-Hoon Choung, département d’ORL, école de médecine d’Ajou, Yeongtong-gu, Corée. Publié dans Eur Arch Otorhinolaryngol en 2010.
– (7) Katiyar SK, département de dermatologie du centre intégré du cancer et du centre de recherche en nutrition obésité, université d’Alabama, Birmingham, USA. Publié dans Arch Biochem Biophys en 2010.
– (8) Meeran SM, département de dermatologie du centre intégré du cancer et du centre de recherche en nutrition obésité, université d’Alabama, Birmingham, USA. Publié dans J Invest Dermatol en 2009.
– (9) Tu SH, centre de santé du sein, école de médecine, hôpital universitaire de Taipei, Taiwan. Publié dans Mol Nutr Food Res en 2011.
– (10) Sun X, centre du cancer, hôpital universitaire de l’ouest, université du Sichuan, Chengdu, Chine. Publié dans J Cell Mol Med. en 2010.
– (11) Suganuma M, institut de recherche pour l’oncologie clinique, centre du cancer de Saitama, Japon. Publié dans Cancer Sci. en 2011.
– (12) Chen L, département des sciences de la vie, université de Shandong, Jinan, Chine. Publié dans Molecules en 2007.
– (13) Siddiqui IA, département de dermatologie, université du Wisconsin, Madison, Wisconsin, USA. Publié dans FASEB J. en 2010.
– (14) Adhami VM, départment de dermatologie, université du Wisconsin, Madison, Wisconsin, USA. Publié dans J Nutr. en 2003.
– (15) Clark J, département de chirurgie, centre du cancer Alvin Siteman, Université de Washington, St Louis, USA. Publié dans Mol Nutr Food Res. en 2006.
– (16) Arts IC, département d’épidémiologie et nutrition de l’institut de la recherche toxicologique, université de Maastricht, Pays-Bas. Publié dans J Nutr. en 2008.
– (17) Boehm K, Clinique médicale oncologie et hématologie, Klinikum Nord, Nuremberg, Allemagne. Publié dans Cochrane Database Syst Rev. en 2009.
– (18) Tang N, Centre National de Shanghai pour l’évaluation de l’innocuité des nouveaux médicaments, Institut de Shanghai de l’industrie pharmaceutique, Shanghai, Chine. Publié dans Lung Cancer. en 2009.
– (19) Clement Y, unité de pharmacologie, faculté de médecine de l’université des West Indies, St. Augustine, Trinité-et-Tobago. Publié dans Prev Med. en 2009.
– (20) Lorenz M, Département de médecine, Division de cardiologie et d’angiologie de l’université Charité de Berlin. Publié dans Basic Res Cardiol. en 2009.
– (21) Ahmed S, Département de pharmacologie, Collège de pharmacie, Toledo, USA. Publié dans Arthritis Research & Therapy en 2010.
– (22) Kimura K, Département de psychologie de l’Université de Nagoya, Japon. Publié dans Biol Psychol. en 2007.
– (23) Lu K, Laboratoire de neuropsychopharmacologie, University de technologie de Victoria, Australie. Publié dans Hum Psychopharmacol en 2004.
– (24) Nathan PJ, Laboratoire de neurosciences comportementales, Département de Physiologie, Université Monash, Australie. Publié dans J Herb Pharmacother, en 2006.
– (25) Tamsyn SA Thring, Université Kingston, United Kingdom. Publié dans BMC Complementary and Alternative Medicine en 2009.
– (26) Shen CL, Université des sciences de la santé du Texas, Lubbock, USA. Publié dans Nutr Res. en 2009.
– (27) Xu X, Université dentaire de l’Illinois, Chicago, USA. Publié dans Antimicrob Agents Chemother en 2011.